Le guide Bourse de l'ANAF
Ce que l'on peut
acheter ou vendre en bourse
La bourse offre des solutions aussi bien à l’investisseur désirant valoriser son capital à long terme qu’au joueur pariant -non sans risque- sur des gains rapides .
Le glossaire suivant met en évidence les différents types de valeurs et de supports avec leurs avantages et leurs inconvénients, voire les pièges pour les acquéreurs.
Le glossaire des valeurs et supports négociés en bourse
Le porteur d’une action détient à hauteur de sa participation une quote-part, fut-elle infime, de la société qui l’a émise. Cette qualité de copropriétaire lui donne des droits: droit à une part de l’actif social en cas de dissolution de la société, droit au partage des bénéfices (dividende), droit préférentiel ou droit de priorité à la souscription de nouvelles actions émises lors d’une augmentation de capital, droit à l’information sous la forme de questions écrites ou orales adressées à la direction de la société, droit de vote à l’égard des résolutions qui lui sont proposées lors des Assemblées générales ordinaires ou extraordinaires des actionnaires.
Mais cette situation de propriétaire n’est pas sans risques. En cas de réduction, voire de perte totale, de l’actif net social l’actionnaire supporte tout ou partie de la dite perte qui demeure toutefois limitée à sa participation. Dans certains cas la valeur de l’action devient nulle, l’action cesse d’être cotée et la perte est égale à la totalité de la mise. Quoi qu’il en soit l’achat et la conservation d’actions de sociétés bien sélectionnées demeure le meilleur placement sur le moyen et le long terme.
Dès la clôture de l’émission ce bon est détaché de l’action nouvelle qui sera ultérieurement assimilée aux actions anciennes et coté à part voir bon. En général, l’ABSA est émise à un niveau proche du cours de Bourse de l’action ancienne, voire même supérieur, ce qui n’est pas sans risque pour le souscripteur.
En fait il s’agit d’une action sans droit de vote, ce qui prive le porteur de participer à l’Assemblée générale des actionnaires. En contrepartie, l’émetteur a doté le titre d’une priorité à percevoir un dividende, même si les porteurs d’actions ordinaires ne peuvent en recevoir en raison d’une insuffisance des bénéfices. Toutefois, si les résultats de la société ne permettent pas pendant trois exercices de distribuer le dividende prioritaire des ADP, celles-ci sont provisoirement assimilées à des actions ordinaires. Le dividende prioritaire n’est donc pas une créance des porteurs d’ADP à l’égard de la société. En définitive, il s’avère que le meilleur sort pour une ADP est d’être convertie en action ordinaire. Cette forme de titre (ADP) est en voie de disparition.
Elles sont assimilées à des actions ordinaires émises en numéraire et contribuent à accroître le capital social et la prime d’émission. Les actionnaires anciens, peuvent refuser l’apport, en Assemblée générale. Mais s’il est adopté, ils peuvent être amenés à supporter une dilution de leurs intérêts et de leurs droits si les actifs reçus en apport, qu’ils soient matériels ou intellectuels, ont été évalués à des prix excessifs. En principe un commissaire aux apports, désigné par le Tribunal de Commerce, doit veiller à éviter ces excès.
Ces instruments à durée de vie limitée ne constituent en aucune manière des éléments de l’actif social. Ils sont émis soit directement (bons autonomes), soit attachés à des actions [ABSA] ou des obligations [OBSA] auprès des investisseurs actionnaires ou non des sociétés émettrices. Ils permettent jusqu’à leur échéance de souscrire à des actions ou obligations qui seront émises à un prix déterminé à l’avance par la société qui les a créés. Pendant leur durée de vie, ils font l’objet d’une cotation distincte et constituent ainsi des supports de spéculation. Sauf à prévoir une forte hausse des cours de l’action de la société émettrice, il est recommandé de les vendre dès le début de leur cotation. Certaines sociétés – elles sont rares – connaissant des difficultés qu’elles estiment passagères, distribuent gratuitement à leurs actionnaires des BSA leur permettant de souscrire ultérieurement des actions à un prix nettement supérieur au cours de l’action à la date de l’émission de ces bons. C’est un moyen concret de redonner confiance à des actionnaires préoccupés par la faiblesse des cours de leurs actions au moment de la distribution de ces bons.
Valeur mobilière cotée en bourse émise par une institution financière, accessible depuis un compte titres ordinaire, et dont les conditions de remboursement à l’échéance sont connues dès l’émission.
Il existe plusieurs typologies de produits, chacune correspond à des profils d’investissements et de risque bien spécifiques.
Parmis eux, on distingue les Turbos : Certificats de type spéculatif, les Turbos permettent de bénéficier d’un fort effet de levier avec une mise initiale minime. Ces certificats sont réservés aux investisseurs actifs qui souhaitent prendre une position à la hausse (call) ou à la baisse (put) pour profiter de la variation d’un actif sous-jacent. La valorisation de ces produits reste relativement simple, tant que la barrière désactivante n’a pas été atteinte. Elle corespond à sa valeur intrinsecte, c’est à dire à la fifférence entre le cours du sous-jacent et le prix d’exercice. Si la barrière désactivante est touchée, le produit arrive à la maturité prématurément. Sa valeur est alors nulle.
Titre résultant du démembrement d’une action à laquelle on a retiré son droit de vote lors de son émission, lequel droit a été conservé par les actionnaires de la société à la date de l’émission du CI. De ce fait, les porteurs de CI ne peuvent participer à l’Assemblée des actionnaires. Le CI peut redevenir une action de plein exercice par rattachement avec le certificat de droit de vote correspondant émis lors de son émission.
Comme l’ADP, ce titre est en voie de disparition.
CIP Certificat d’investissement privilégié.
CI doté d’avantages particuliers notamment d’un dividende plus élevé que le dividende de l’action correspondante.
Matérialisation, en vue d’une cotation, du droit de vote détaché d’une action (devenue simple CI) à son émission. Son rattachement avec le CI correspondant entraîne la reconstitution de l’action. Dans la pratique, le cours des CDV apparaît anormalement élevé et le total des cours du CI et du CDV dépasse souvent celui de l’action.
CVG Certificat de Valeur Garantie.
Titre de créance accordé aux possesseurs d’actions apportées à une OPE permettant d’obtenir à une date fixée un complément de prix si le cours de l’action remise en échange lors de l’apport n’a pas atteint le niveau indiqué dans le prospectus d’émission. En conséquence la valeur d’un CVG est amenée à se réduire au fur et à mesure que le prix de l’action remise en échange lors de l’apport se rapproche du prix fixé.
DA Droit d’attribution d’actions gratuites.
Lorsqu’une société procède à une augmentation de capital par incorporation d’une partie de ses réserves, elle créé des actions nouvelles qu’elle distribue gratuitement à ses actionnaires au prorata de leur participation dans le capital. Le montant de l’actif net social n’est pas modifié. Les actionnaires reçoivent des droits d’attribution à ces actions gratuites dans la proportion fixée par l’augmentation du capital. Ces droits d’attribution sont cotés distinctement. Leurs bénéficiaires peuvent donc les vendre ou les utiliser pour recevoir les actions gratuites. Exemple: en cas d’attribution d’une action gratuite pour dix, le propriétaire de cent actions pourra soit vendre ses cent DA, soit demander à recevoir gratuitement dix actions nouvelles. Dans le cas où il ne détient pas un nombre d’actions multiple de dix (il y aura ce qu’on appelle des «rompus»). Il devra soit acheter des DA soit en vendre pour obtenir un nombre de DA multiple de dix. La négociation des rompus formant problème, beaucoup de société l’organisent dans l’intérêt de leurs actionnaires. D’une manière générale, l’attribution d’actions gratuites est assez rarement pratiquée par les sociétés bien qu’elle s’avère profitable à terme pour leurs actionnaires, surtout si le dividende est maintenu voire augmenté. Ceux-ci ont intérêt, en général, à utiliser leurs DA pour obtenir des actions nouvelles
Une société émettant des actions ou des obligations avec suppression du droit préférentiel de souscription de ses actionnaires peut leur accorder un droit de priorité à la souscription des nouveaux titres qu’elle émet. Ce droit n’a aucune valeur marchande et n’est pas négociable. Leurs bénéficiaires peuvent toutefois avoir intérêt à les utiliser – attention, le délai est de dix jours ouvrables – pour souscrire aux actions ou obligations nouvelles, notamment aux obligations convertibles
DSA Droit de Souscription d’Actions.
En cas d’augmentation du capital par émission d’actions nouvelles en numéraire à un prix inférieur au cours de l’action ancienne, les actionnaires bénéficient automatiquement d’un droit préférentiel de souscription à cette émission. Ces droits sont cotés. Leurs propriétaires peuvent soit les vendre soit en acquérir afin d’atteindre, par exemple, la quotité nécessaire à la souscription d’un nombre entier d’actions. Cette négociation peut toutefois être difficile, voire coûteuse en frais, lorsque le prix d’émission des actions nouvelles n’est que de peu inférieur au cours de l’action ancienne. Se pose alors le problème des négociations des rompus de droits.
OB Obligation. Créance représentée par un titre négociable.
Les obligations peuvent être émises: 1. Par des collectivités publiques, françaises ou étrangères (états, villes, départements, services étatiques déconcentrés) auquel cas elles bénéficient a priori d’une meilleure appréciation des souscripteurs qui s’estiment garantis contre le risque de non-remboursement. 2. Par les collectivités privées (sociétés cotées notamment) auquel cas elles supportent une notation plus ou moins favorable (rating) d’agences spécialisées, ce qui dans ce dernier cas les contraint à offrir un taux d’intérêt plus élevé. Les porteurs d’obligations sont rémunérés par un intérêt qui peut être fixe ou variable.
Obligations à taux fixe émises au pair. Elles sont considérées à tort par beaucoup de souscripteurs comme ne comportant aucun risque en capital (à la différence des actions). Or si, la baisse des taux obligataires provoque une montée au-dessus du pair du cours des obligations émises à des taux supérieurs c’est l’inverse qui se produit en cas de hausse des taux. Toutefois, plus on se rapproche de la date de remboursement, plus ces variations sont faibles et le titre est remboursé au pair (éventuellement majoré d’une prime de remboursement fixée à l’émission) quel que soit le niveau des taux. | |
Les OAT, Obligations Assimilables du Trésor, constituent l’exemple type et le plus sûr des obligations à taux fixe. | |
Obligations à taux variable. Elles sont en principe, durant leur durée de vie, à l’abri d’une variation de leurs cours dans la mesure, toutefois, où le taux choisi varie comme ceux du marché obligataire. Ces titres ne présentent d’intérêt que pour les souscripteurs envisageant de les vendre avant leur échéance. | |
Obligations à taux zéro. Émises à des prix très inférieurs au pair, notamment lorsque la date de remboursement est éloignée, leurs cours est destiné à progresser pendant toute leur durée de vie. Cette progression n’est toutefois pas régulière. Elle se fait par à-coups selon l’évolution des taux du marché obligataire. Le taux de progression annuel moyen calculé sur la durée de vie d’un zéro coupon est appelé taux actuariel. Il est connu dès l’émission et permet donc de faire son choix. | |
Obligations à capital ou rendement indexé. L’exemple le plus célèbre a été l’emprunt à 7% émis par l’État en 1973 dont le prix de remboursement était indexé sur l’or et qui a permis à ses souscripteurs d’origine de réaliser une très forte plus-value. L’indexation peut faire appel à différents supports (chiffre d’affaires de la société émettrice, variation d’un indice de production ou de prix, etc.). Les obligations indexées comportent donc un certain élément spéculatif. Elles demeurent toutefois des placements de sécurité lorsqu’un minimum de remboursement est prévu, voire un minimum d’intérêt annuel. |
Il s’agit d’une obligation de type classique comportant généralement un taux d’intérêt inférieur au taux du marché obligataire mais dont le contrat d’émission comporte une clause prévoyant à partir d’une certaine date et au gré du souscripteur sa conversion en action de la société émettrice. Si l’action en question a progressé, la conversion est bénéfique pour le souscripteur de l’OC. Si au contraire à la date de l’échéance de l’OC le cours de l’action de référence est inférieur à celui du remboursement de l’OC, le porteur de celle-ci se fera rembourser. La position du souscripteur d’OC est très avantageuse dans la mesure où il peut à son gré quitter sa position de créancier de la société émettrice pour en devenir actionnaire si cela lui paraît plus intéressant. Attention toutefois, certaines sociétés émettrices se réservent le droit de rembourser par anticipation les OC qu’elles ont émises. Elles le font lorsque le cours de l’action dépasse celui de l’OC. Le porteur d’OC a alors intérêt à demander la conversion de son titre plutôt que son remboursement. Se méfier enfin des O.C émises avec un taux faible (2% voire moins) alors que le cours de l’action de la société émettrice est au plus haut.
Océane Obligation convertible ou échangeable en actions
La différence essentielle de ce titre avec l’obligation convertible ordinaire est qu’à l’échéance prévue, il ne sera pas converti en actions de la société qui l’a émis mais échangé contre des actions que la société émettrice aura en portefeuille (elle n’émettra donc pas d’actions nouvelles pour les remettre aux porteurs d’Océanes) ou même contre d’autres actions qu’elle a également en portefeuille, les parités d’échange étant fixées à l’émission de l’Océane. Les sociétés désireuses de se financer au moindre coût, tout en évitant une dilution future de leur capital, ont recours aux émissions d’Océanes, ce qui leur permet par ailleurs de céder des titres de participations jugées non stratégiques en évitant les difficultés éventuelles de placement de ces titres sur le marché. Excellent instrument de financement pour la société émettrice, l’Océane peut constituer un bon placement pour le souscripteur en cas de nette valorisation de l’action qui lui sera remise en échange à l’échéance.
L’offre à prix ouvert est la technique d’introduction en Bourse la plus répendue. Elle consiste à fixer une fourchette de prix pour une quantité bien définie de titres proposés par une société. Le prix définitif est fixé au dernier moment, en fonction des demandes de souscription. La fourchette peut être modifiée en cours de processus, selon l’intérêt manifesté par les investisseurs. L’offre de prix s’accompagne d’un placement garanti, destiné aux investisseurs institutionnels. Il arrive que la demande de titres dépasse l’offre, auquel cas les investisseurs ne reçoit qu’une partie des titres demandés. L’offre à prix ferme, de moins en moins utilisée, propose un prix d’introduction fixé à l’avance pour les particuliers et les investisseurs institutionnels.
ORA Obligation remboursable en actions.
À la date fixée par le contrat d’émission l’ORA sera automatiquement convertie en action, même si le cours de celle-ci est alors très inférieur au prix d’émission de l’ORA. Le risque du porteur d’ORA est donc le même que celui de l’actionnaire. Il apparaît de plus en plus nettement à mesure qu’on se rapproche de la conversion. L’avantage qui peut inciter à souscrire à l’émission d’une ORA réside dans le fait qu’on percevra pendant toute la période précédant la conversion un intérêt annuel généralement très supérieur aux dividendes alloués à l’action pendant cette période.
L’option négociable représente un droit, mais pas une obligation d’acheter (option d’achat ou call) ou de vendre (option de vente ou put) un sous-jacent (une action, ou un indice) à un prix (prix d’exercice) que l’opérateur espère voir atteint à une date fixée à l’avance. À cette date l’option perd toute valeur. S’il s’agit d’un call, son acheteur achètera le sous-jacent au prix qu’il a fixé. Il sera gagnant si ce jour-là, le cours est supérieur à ce prix majoré du prix du call. S’il s’agit d’un put, l’acheteur pourra vendre le sous-jacent au prix fixé ce qui lui laissera un profit si au jour de l’échéance le coût du sous-jacent est inférieur à ce prix d’un montant supérieur à celui auquel il a acquis le put. En tout état de cause l’option négociable ne représente aucun actif réel et n’est pas émise par une société. Chaque ligne d’options est ouverte au fur et à mesure des demandes des intervenants. La cotation de l’option permet d’organiser le transfert de risques liés à la variation de cours de l’action ou des indices, entre ces opérateurs qui sont prêts à payer une «prime» pour se couvrir, et des opérateurs qui se font payer la «prime»pour prendre le risque (spéculateurs). L’investisseur individuel prudent peut toutefois «spéculer» sur le MONEP dans les deux cas suivants:
soit en vendant des options d’achat (calls) sur une valeur qu’il détient en portefeuille et dans la limite qui lui est permise à un prix (prix d’exercice) supérieur au cours du jour où il vend cette option. S’il est «assigne» c’est-à-dire si l’acheteur de ses calls lui demande de livrer l’action au prix fixé, il aura vendu ses actions à un cours qu’il estimait intéressant pour lui auquel s’ajoutera le montant de la vente de ses calls. | |
soit en vendant des options de vente (puts) sur une valeur qu’il est prêt à acquérir à un cours qui lui semble intéressant, inférieur aux cours du jour de la vente des puts, et qui sera le prix d’exercice de ces puts. S’il est «assigne» il réalisera son achat à des conditions encore plus satisfaisantes puisque diminuées du montant de la vente des puts. Les transactions se font sur le marché des options négociables de Paris ou MONEP. L’achat ou la vente d’un call ou d’un put correspond à une opération de même sens. Ces opérations revêtent un caractère spéculatif et donnent lieu à de multiples combinaisons. voir stellage |
Titre émis par certaines banques permettant de recevoir des coupons très élevés (3 ou 4 fois ceux d’une obligation classique) mais dont le remboursement du capital n’est pas systématiquement garanti à maturité, celui-ci pouvant être effectué en actions ou équivalent en numéraire pour un montant inférieur à l’investisseur initial. Instrument réservé aux spéculateurs.
Valeur négociable intermédiaire entre l’action et l’obligation qui ne peut être émise que par une société par action du secteur public (entreprises nationalisées, coopératives, banques et assurances à caractère mutualiste). Comme l’action, le TP n’est généralement pas remboursable et peut être inclus dans les fonds propres de l’émetteur mais comme l’obligation il ne reçoit pas un dividende mais un intérêt, payable même en cas d’absence de bénéfices ou de réserves distribuables. Cet intérêt est à taux variable indexé sur les taux du marché avec un complément fonction de l’évolution d’un paramètre (bénéfice, valeur ajoutée, etc.). Leur régime fiscal est celui des obligations remboursables. Le contrat d’émission de certains TP prévoit un remboursement au gré de l’émetteur à des prix très supérieurs au prix d’émission. Rien ne s’oppose non plus à ce qu’ils soient convertis en actions. Bien que l’avenir des TP soit limité, leurs possesseurs peuvent attendre dans la sérénité le sort qui leur sera réservé, mais il est aventureux de spéculer sur une forte progression de leurs cours, car leur revenu est depuis 95 très supérieur à celui des obligations
Titre de créance proche d’une obligation mais dont le remboursement en cas de faillite de l’émetteur est subordonné au remboursement préalable des autres créanciers y compris les obligataires ce qui permet à certaines sociétés de les assimiler à des fonds propres. Ils peuvent être à durée indéterminée [TSDI] ou fixés à l’avance [TSDDRA] ou remboursables [TSR]. Ils bénéficient d’un taux d’intérêt supérieur à celui du marché et sont traités fiscalement comme des obligations
Action d’une SICAV ou Part d’un FCP dont la composition réplique à tout moment un indice déterminé. Par exemple Code du Tracker CAC 40 LYXOR ETF (Code FR 0007052782) représente le centième de l’indice CAC 40. Si celui-ci se fixe à 5000 points, la Master Share vaut 50€. Acheter des Master Share CAC 40 revient donc à jouer exactement l’indice CAC 40 sans aucun effet de levier. Cet instrument financier peut être inclus dans un PEA et procure un dividende. Il existe également des trackers permettant de jouer les indices européens: Lyxor ETF DJ Euro Stoxx 50 (Code FR0007054358). Les trackers peuvent être cotés au Service à Règlement Différé [SRD]. Acheter ou vendre des trackers c’est opérer sur des Fonds Indiciels rapidement et à moindres frais
Titre émis par une banque à un prix librement fixé par l’émetteur et qui permet d’acheter (call warrant) ou de vendre (put-warrant) une action, une obligation, une devise ou un indice à un prix et une date fixés à l’avance. À la différence de l’action le warrant n’est pas un titre de propriété mais un droit à vie limitée. Son acquéreur ne peut vendre à découvert un put-warrant ou un call-warrant. Il ne peut le recéder que par l’établissement financier qui l’a émis et qui fait office de teneur de marché. Aucun marché organisé n’existe pour ces instruments financiers comme le MONEP pour les options négociables. Comme les options et les bons de souscriptions sa vie s’arrête à l’échéance prévue et ses souscripteurs peuvent alors percevoir en espèces la différence entre le cours de l’élément sousjacent et le prix du warrant, si elle est positive. L’intérêt de la banque émettrice du warrant est diamétralement opposé à celui de l’acheteur qui est donc souvent amené à acheter son warrant à un prix très élevé. À noter que la cotation des warrants est suspendue six jours ouvrés avant la date de maturité. Ceux qui ont été conservés seront néanmoins exercés automatiquement si leur prix d’exercice et le cours du support le permettent